Ces derniers mois, j’ai eu l’occasion de lire à plusieurs reprises des billets et chroniques de blogueuses handicapées. Non pas que le sujet soit follement intéressant, mais vu qu’il me concerne de près, je prends le temps de lire les articles sur lesquels le hasard me fait tomber. Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que 90% de mes dernières lectures n’ont été que plaintes, couinages, et dépressions. J’exagère à peine. Et sans vouloir passer pour une connasse intolérante, ce type d’attitude a le don de susciter chez moi des envies de violences assez démentielles.
Le handicap, je le vis depuis 31 ans, et je le vis en immersion très profonde croyez-moi. Je suis reconnue à 100% par la Sécurité Sociale, je ne marche absolument pas, et tous mes déplacements se font en fauteuil roulant. J’ai besoin d’une aide humaine pour me lever, me coucher, et aller aux toilettes. Je ne peux pas porter de casseroles trop lourdes car mes bras manquent de force, enfin globalement, tout objet au dessus de deux kilos m’est impossible à transporter. Fort heureusement pour moi, mon autonomie n’est pas touchée pour des choses aussi basiques qu’écrire, manger, faire la cuisine etc. Voilà pour la mise en situation. Côté invalidité, je suis donc aussi bien placée que toutes ces blogueuses pour la ramener, et la 1ère chose que j’ai envie de leur dire quand je les lis, c’est de se sortir les doigts du c** ! Parce que oui, c’est un fait, notre vie n’est pas un long fleuve tranquille. Et plus tôt on l’accepte, mieux on se porte. Geindre et pleurnicher sur sa condition n’a jamais fait avancer personne, que l’on soit valide ou invalide.
Oui, le regard des gens est souvent déplacé et désagréable, tout comme certaines de leurs réactions à notre contact.
Oui, les bâtiments et transports en commun sont loin d’être tous accessibles.
Oui, le milieu médical ne se soucie guère de prendre des pincettes pour épargner nos pauvres petits cœurs meurtris.
Oui, nous devons nous battre 3 ou 4 fois plus qu’une personne lambda pour nous faire respecter et obtenir ce que l’on veut.
C’est comme ça, c’est la vie.
Se plaindre n’y changera rien, et j’avoue avoir beaucoup de mal à garder mon calme face à des personnes qui ne font presque que ça. Je suis d’une nature joviale, et toujours de bonne humeur (en tout cas 362 jours par an). Mon homme, valide de surcroît, m’a même avoué dans le passé que c’est ce qui l’avait fait tomber amoureux de moi. Alors j’ai beaucoup de défauts, comme tout à chacun, mais je peux me vanter de toujours rester positive même quand les emmerdes frappent à ma porte. Ce fut bien utile, je vous assure. De ce fait, on me dit souvent que si j’ai aussi bien « réussi » dans ma vie, c’est uniquement grâce à mon caractère. Souvent, on me renvoie comme argument que les autres invalides sont peut-être plus effacés et introvertis que moi. Je le conçois parfaitement. Toutefois, il n’y a pas 36 bonnes façons d’aborder sa vie lorsque l’on est dans ma situation. Peu importe que votre caractère s’y prête ou non. Deux choix s’offrent aux gens dans ce cas précis, ou ils tapent dans le tas et déplacent des montagnes, ou ils restent fatalistes et ne feront rien de leurs vies. S’attarder sur les aspects négatifs de notre handicap n’est qu’une preuve de faiblesse. Il est possible de vivre sur 4 roues, et de très bien vivre même, pour peu que l’on sache se bouger.
Les transports et structures de votre ville ne sont pas accessibles ? Déménagez ! Si vous ne travaillez pas et que vous touchez l’AAH, les HLM de n’importe quelle ville vous trouveront un logement (c’est du vécu). Et si vous travaillez, vous trouverez encore plus facilement (à condition de faire quelques sacrifices par ailleurs).
Votre médecin ne vous respecte pas ? Faîtes comme moi, changez de médecin. Un dossier médical, ça se transfère.
Vous voulez travailler mais on ne vous embauche nulle part ? Créer votre entreprise et lancez-vous. Je l’ai fait sans un euro en poche, sans autres diplômes que mon bac, et ce fut la meilleure décision de ma vie. Si votre domaine ne vous permet pas de le faire, reconvertissez-vous pour y parvenir, même en autodidaxie (c’est du vécu aussi).
Les gens agissent avec vous comme si vous étiez un/une abruti(e) ? Mettez-les face à leur bêtise. Il y a quelques années de cela, j’ai été confronté à une caissière qui s’est crue maligne en me parlant comme si j’étais une attardée. Je la vois encore me tendre le bon de garantie d’un appareil ménager que je venais d’acheter, puis me dire de ne pas le perdre en criant bien fort et en détachant chaque syllabe. J’étais avec mon chéri qui, d’habitude si enclin à envoyer promener les gens, s’est retrouvé complètement con devant autant de stupidité. J’ai pris le bon, et je me suis penchée vers elle pour lui répondre de la même façon. Elle a piqué le fard de sa vie je crois, et les personnes qui faisaient la queue derrière nous étaient hilares. Après ce moment de solitude, pour elle, j’ai conclu notre passage de façon normale, en lui disant que j’étais chef d’entreprise et que le fauteuil roulant ne me rendait pas plus bête qu’elle. La preuve. Je lui ai dis avant de me détourner d’elle, que j’espérais avoir contribué à ce qu’elle se couche moins bête le soir. C’est de la pédagogie par ailleurs !
La vie est simple, à condition de l’aborder simplement. Ressasser les problèmes, se morfondre dans sa situation, ne pas s’affirmer, ne pas montrer les crocs, autant d’attitudes néfastes qui ne mènent à rien. Il faut apprendre à saisir sa chance, et à se créer ses propres opportunités. Le handicap n’est pas une situation insurmontable pour peu que l’on ait toute sa tête et un semblant d’autonomie (même minime). Alors si vous vous sentez concernés, ou si vous êtes l’une des « blogueuses » dont je parlais en introduction, arrêtez de vous positionner en victimes et prenez-vous en main !
Personnellement, j’aime ma vie comme elle est, mais je me suis battue pour l’avoir. Par contre, même si j’y aurais gagné quelques efforts en moins, je ne pense pas que j’aurais été plus heureuse sans ma myopathie.


Belle force de caractère (une force de caractère peut-elle être belle?) bref. J’avoue que j’ai une sainte horreur des gens qui se plaignent tout le temps. J’ai été comme ça: « la vie s’acharnait sur moi ». Du coup je pataugeais, je ne bougeais pas puisque tout le mal qui arrivait était « la faute de la vie ». Aujourd’hui, je sais qu’en m’apitoyant et en cherchant à apitoyer les autres, non seulement je me rendais malheureuse mais surtout je ne me donnais pas les moyens d’être heureuse. J’ai adoré lire ton texte.
Merci ! 😉
Quand ça ne dure qu’un moment c’est normal. Il faut couler pour mieux remonter ! Le problème c’est quand ça s’éternise…
Wouah ! Même moi qui suis valide ça me donne envie de me bouger le cul ! J’espère que ton message sera entendu par les concernés ^^’
Pour l’histoire avec la caissière ça montre bien qu’on ne s’arrête de manière générale qu’au physique/apparence des gens sans se demander ce qu’il y a derrière. L’autre jour ma soeur s’est moqué d’un mec à la télé parce qu’il louchait le crois, enfin on ne savait pas trop où il regardait. Pas de bol, le mec c’était une tête : patron de la SNCF. C’est facile de juger les gens à leur physique, de se dire qu’Untel doit être con parce qu’il est moche, sauf que ouais, il est peut-être moche, mais peut-être qu’il a créé son entreprise, peut-être qu’il a une voix absolument génial et que quand il parle, quoi qu’il te dise, tu ne décroche pas, peut-être qu’il a un doctorat dans un domaine dont tu ne soupçonnait même pas l’existence… c’est facile de s’imaginer qu’Untel est bête parce qu’il est en fauteuil, mais c’est stupide, parce qu’on ne connait pas la personne, et son apparence ne la définit pas.
Et en fait voilà , je crois que le problème des gens (en fauteuil) qui se plaignent c’est en partie qu’ils croient qu’ils n’arriveront pas à faire telle ou telle chose parce qu’ils sont en fauteuil. Sauf que leur apparence ne les définit pas.
Et oui. Je pense que ceux qui se plaignent n’ont jamais essayé de vivre « normalement ». Parfois il m’arrive d’oublier que je suis handicapée, c’est pour te dire… Mais ces gens là je doute que ça leur arrive. Inconsciemment ils agissent différemment, et du coup les gens les voient différemment. Ça se vérifie autour de moi en tout cas.
Merci pour ton commentaire !
Je fais du bénévolat auprès d’un public handicapé et vivre à Marseille c’est l’enfer.
Hum, Marseille n’est pas réputée pour être très adaptée aux handicapés. C’est une légende urbaine ou c’est vrai ?
Wahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!
Tu as déménagé … incroyable!
Tu as remballé une caissière … le césar est proche!
Tu as changé de médecin … à peine imaginable!
Tu as créé une entreprise … j’en pleure de joie!
Tu as un blog et tu écris des articles … quel exploit!
Tu as un chéri qui a de la répartie … je suis subjugué!
Tu vies dans une ville accessible … j’en mange mon mouchoir d’admiration!
En ne s’arrêtant qu’a un seul article, voila le point de vue que l’on peut se faire d’une blogueuse. Je t’invite à creuser un peu avant de pousser tes coups de gueule qui ne soulagent que toi.
En même temps, je suis sur mon blog et si j’ai envie de poster un coup de gueule qui ne soulage que moi, c’est mon droit il me semble.
Pour le reste, tu ne sembles pas du tout avoir compris mon propos. Te sens-tu concernée ? Mais je ne t’en veux pas vu que tu sembles ne pas avoir inventé le fil à couper le beurre.
PERSONNE NE COUPE LE BEURRE AVEC UN FIL !
PERSONNE !
Aaaaah en es-tu bien sûr ? 😀
Si le beurre n’est pas trop dur, je pense que tu peux réussir à le couper. Je n’ai jamais fait le test, mais tu m’intriques 😉
Je ne dis pas que c’est impossible. Juste que personne ne fait ça dans la vraie vie.
Votre commentaire prouve ce qu’elle est en train de dire : que, justement, toutes ces choses qui ne sont pas exceptionnelles en elles-mêmes ce n’est pas parce qu’on est en fauteuil roulant qu’on ne peut pas les faire et que donc ce n’est pas la peine de s’apitoyer sur son sort ! 😉
Souvent les personnes valident, qui n’ont pas de personnes dans leur entourage ayant un handicap, ne savent pas comment réagir.
C’est peut être bête de réagir comme ça, vu que tu dois y avoir le droit souvent, mais, ce n’est pas mal intentionné.
Que se soit des personnes valident ou invalident ça m’énerve quand les gens se plaignent.
C’est un article qui donne envie à n’importe qui de se bouger les fesses^^
Tu vois, j’estime que dans le doute, les gens qui ne « connaissent » pas devraient réagir normalement dans un 1er temps. Si effectivement ils se rendent compte après qu’il y a une déficience intellectuelle, et bien ils changent d’attitude. Mais l’inverse non.
Pour les gens qui se plaignent, ça vaut effectivement autant pour les valides. Et j’en connais aussi un paquet qui feraient bien de se sortir les doigts… ^^
Good ! Alors, Ã quand les flammes de peintes sur ton charriot ? :3
Du reste, j’ai envie d’en dire autant des valides en fait. Je crois que la complainte et le confort de l’échec sont des sentiments qui touchent toutes catégories de gens sans faire de différence quelqu’onque. Et si certains voulaient bien se sortir effectivement les doigt du cul (et là c’est le passage où on jette notre corne de brume sur les soldats 😉 ), ça serait pas du luxe !
A qui le dis-tu…
Je t’attends de pieds ferme en tout cas, et ça c’est du positivisme vois-tu ! ^^
Tiens, justement, demain, je prévois un article calimérien, du type « c’est trop injuste », et pourtant, je suis valide.
Tu vois, miss, je sais que la vie ne doit pas être rose pour toi mais ton handicap, tu l’as depuis que tu es née, donc, tu n’as pas eu le choix et tu as du apprendre à vivre comme ça, dès le début, aussi dur que cela soit. C’est ta vie, tu y es en quelque sorte habituée.
Pour quelqu’un pour qui tout allait bien et puis, qui, tout à coup, se retrouve handicapé, tombe malade, c’est différent, parce qu’il a connu le mieux et que c’est difficile de s’habituer à moins bien. Surtout au début ou si la personne traîne une dépression non-soignée.
Après, je suis d’accord qu’il y a des gens qui se plaignent pour se plaindre et c’est désespérant.
Mais je pense qu’on ne peut pas juger la vie des gens, sans en connaître les tenants et aboutissants et ce n’est pas parce que tu es dans une situation de handicap et que toi, tu sais ce que c’est la merde, que tu as plus le droit qu’une autre de le faire. Voilà , c’est comme ça que moi, je le vois.
Parce que tu trouves que c’est plus productif et plus justifié de se plaindre quand le handicap vient après avoir été valide ? Que ce soit dur à vivre et à accepter pendant un temps je le conçois très bien, mais il n’empêche que quand c’est là c’est là . Alors à moins de s’arrêter de vivre, il faut foncer et faire avec. Je connais quelques para et tétra suite à des accidents de la route, et étonnamment ils vivent tous très bien leur handicap. Alors OUI, parfois il y a des coups de blues. Moi aussi ça m’arrive hein. Mais c’est très différent d’avoir un coup de blues une fois tous les 9 mois, et de se plaindre tous les jours. Certaines, dont je parle en introduction, en ont même fait le sujet principal de leurs blogs. Faut arrêter 5mn…
Mais non, ce n’est pas une question de productivité. Mais il y a des gens qui n’y arrivent pas, y’a rien à faire. Il se peut qu’ils n’arrivent vraiment pas à voir le verre à moitié plein et je ne crois pas qu’il s’agisse, simplement, d’une question de stupidité. Considérons que parmi les blogueurs dont tu parles, la moitié se plaint pour se plaindre et la moitié n’arrive pas à voir ce verre à moitié plein. Et puis, un blog, pour certains, ça ne sert que de défouloir et dans ce cas, en ce qui me concerne, je passe mon chemin et puis voilà .
De ton côté, si toi, tu es de ces personnes positives, pour qui la vie est belle, malgré tout, c’est génial. C’est comme un don que tu travailles (parce que oui, je sais qu’il faut travailler, sinon le don reste au stade de don ). C’est juste que j’ai envie de dire qu’on ne peut pas juger, personne car au plus, je vieillis (à 33 ans, je vieillis, ouin), au plus je me rends compte qu’en grattant la surface, on arrive, presque toujours, à expliquer pourquoi les gens sont comme ils sont. Ce qui ne veut pas dire que tu doives accepter. Et maintenant, j’arrête. Bonne route à toi.
Merci pour ce bel article ! Je me reconnais pas mal dans tes propos. Par contre j »avoue que quand il y a un gros problème d’accessibilité je pousse quand même une gueulante, on est en 2014 quand même (genre la semaine dernière, 7 ascenseurs en panne au Louvre…).
Pour le déménagement c’est pas si simple, j’essaye de m’expatrier à NYC qui est beaucoup plus accessible, mais partir à l’étranger seule (et surtout trouver un boulot avant de partir) n’est pas si simple.. Mais je ne baisse pas les bras ^_^
Merci ma belle ! Ah oui toi aussi tu es une sacrée fonceuse. Persévère, tu y arriveras !
Oli tu m’avais dit ça hier, je réponds ici. Il y a une différence entre « revendiquer » et « se plaindre ». En se plaignant dans son coin, rien ne changera. En faisant comme toi: revendiquer et dénoncer les problèmes dans l’infrastructure de ton environnement, les choses bougeront. Lentement. Mais elles bougerons.
Biz les deux beautés!
Oui, d’ailleurs Le Louvre n’a jamais répondu à mes tweets, ni à mon mail pour dénoncer le problème.. ne lâchons rien 😉 Bisous
Oh mon dieu mais c’est quoi ces commentaires de naz?!!!
Hello ma belle bravo à toi. Les chouineurs, la France en déborde et ta force de caractère n’en est que ton plus grand pied de nez!!!
Comment oses-tu être aussi positive alors que tu as tout pour être malheureuse? Pffff moi je te dis bravo et que les raleurs crèvent.
Et pour info mon fromager coupe le beurre au fil. Bah ouais faut être con pour pas savoir que le beurre de baratre ne se coupe que au fil!!! Et ça trois fois par semaine au marché de ma ville ^^/
Ah mais le positivisme doit donner des crises d’urticaire à certains tu sais ! ^^
Merci pour ton petit mot. 😉
Non mais voilà . Moi quand j’essaie de remonter le moral à qqn (qu’elle soit valide ou non), on me dit « mais tu sais, les psys disent que ça peut être dangereux de demander à un dépressif de positiver.
LAULE quoi, LAULE!!
Allez hop, on prout à la gueule des pessimistes. Ce matin (étant valide, et OSEF car là n’est pas le sujet), j’ai été faire du vélo avec ma fille et on a chanté « Mamma Mia » à tue tête! Les gens nous ont regardés avec un sale regard « mais grrrrr pourquoi tu nous sors de notre humeur de merde là « .
Courage, la bonne humeur vaincra 😀
PS j’ai bien aimé le « mais toi tu es invalide depuis ta naissance, tu as plus de chance que ceux qui ont eu le malheur de naître valide et devenir invalide ». Oui chacun sa merde en effet. C’est pas dans le corps le problème, c’est dans la tête. Perso moi aussi j’ai tout pour être malheureuse … ou pour être heureuse ^^
Tu n’es pas très claire dans ton article.
À qui précisément reproches tu de se plaindre?
PS: Je cuisine sans beurre.
« […] j’ai eu l’occasion de lire à plusieurs reprises des billets et chroniques de blogueuses handicapées. […] vu qu’il me concerne de près, je prends le temps de lire les articles sur lesquels le hasard me fait tomber. Si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que 90% de mes dernières lectures n’ont été que plaintes, couinages, et dépressions. J’exagère à peine. […], ce type d’attitude a le don de susciter chez moi des envies de violences assez démentielles. »
Tu ne trouves pas ça clair, toi ?
Non, ce n’est pas clair. Je ne connais personne qui s’appelle « 90% ».
Donc de qui parles tu?
Si ton but c’est que je balance des noms, tu peux oublier. Ce n’est pas du tout mon genre de fouetter sur la place publique.
À la base, ce n’est pas moi qui a écrit un article sur les autres qui se plaignent … tu fouettes déjà sur la place publique, il te manque juste le courage.
Il est très intéressant cet article, bien qu’il ne me concerne pas directement. J’ai en brouillon, un billet que j’ai commencé en début de semaine sur les personnes qui se plaignent sans arrêt et pour des conneries. Des personnes valides et pas malades. Ca m’énerve au plus haut point !
Oui, la vie n’est pas facile. Que l’on soit valides ou handicapés. Mais j’admire bien plus ces derniers qui, de part leur handicap/maladie, savent mieux profiter de la vie et forcer des barrières, comparés à des personnes en bonne santé qui pleurnichent pour des babioles et sans bouger le petit doigt (j’ai une proche dont la liste est longue… et pathétique).
Finalement, le plus gros handicap à chacun, c’est sa propre volonté à vouloir donner un sens à sa vie
Kiss <3
Waouhh !!! J’ai beaucoup apprécié cet article, ça m’a donné un petit coup d’énergie. Bel exemple de courage.
Ça me rappelle la sÅ“ur handicapée d’un ami canadien, multi championne olympique en course et en natation, deux fois chef d’entreprise. Lorsque tu la vois la première fois tu la plains ! Quand tu connais sa vie, tu te dis que la tienne est un peu morne à côté
J’espère que ton article donnera du courage à d’autres.
Juste une nuance avec le commentaire d’Isle : autant je comprends que l’on puisse s’insurger contre ceux qui prenne un prétexte pour râler sans cesse – et ne pas « se sortir les doigts du cul » – autant je prendrais avec plus de pincettes la problématique de la dépression.